Les véhicules électriques sont-ils vraiment meilleurs pour l’environnement ?
Le label « véhicule propre » a certainement été trop facilement et rapidement accordé aux véhicules électriques. Depuis les années 2000, plusieurs examens minutieux, allant de la fabrication jusqu’aux sources d’alimentation des batteries ont été fait. Cela n’avait soulevé alors que des polémiques qui ont conduit à une mine de désinformations globales et planétaire. Évidemment, l’argument majeur justifiant la nécessité de la production de ces véhicules reste celui du taux zéro d’émission de carbone dans l’air pendant la conduite. Et donc, d’une certaine pollution.
Cependant, c’est au niveau de la production, de la gestion des batteries et du processus de fabrication de l’énergie électrique que le bât blesse. On pourra se demander encore dans quelle mesure on aurait encore à considérer que les véhicules électriques sont des véhicules propres autant qu’équitables
La production et la gestion des batteries
En prenant juste en considération les différents matériaux utilisés pour la production des batteries des véhicules électriques, comme le lithium par exemple, la seule fabrication des batteries émet un taux plus que considérable d’émissions de CO2. Les infrastructures de fabrication des batteries ne sont, selon certaines études, aucunement aux normes. De plus, aucun système de recyclageconforme aux diverses règles antipollution afin d’éviter l’extraction de nouveaux matériaux n’est encore correctement adaptable aujourd’hui.
Sans compter que, la plupart des déserts risquent de devenir les futures grandes nouvelles décharges pour batteries.À considérer qu’à partir de 150 000 km, les batteries deviennent un déchet dangereux, les déserts deviennent depuis peu un grand souci écologique. Dans certains pays comme l’Inde, le recyclage de ses batteries se fait par des personnes totalement incompétentes, libérant des tonnes de matériaux toxiques à l’air libre et dans la nature, causant ainsi un désastre écologique majeur.
Les sources d’électricité
Les différentes sources d’énergie pour alimenter les batteries des véhicules électriques est tout à fait discutable en comparaison des véhicules à l’énergie fossile. En ne prenant en compte que la Chine entre autres qui, pour l’instant, utilise des réseaux électriques alimentés seulement grâce à l’extraction minière du charbon, une étude a prouvé qu’à la longue, un véhicule électrique deviendrait encore plus polluant qu’un véhicule roulant au diesel.
Mais c’est aussi au niveau des diverses techniques de fabrication et des infrastructures industrielles chinoises qu’un gros problème se pose. Un rapport aurait précisé que les batteries pour véhicules électriques produites en Chine produiraient des émissions de CO2 allant jusqu’à plus de 60 % de celle des véhicules essence ou diésel. Les normes de fabrication restant éloignées de celles de l’Europe et des États-Unis, on peut estimer que ce type de véhicule est encore loin de faire le bien-être de l’environnement.
La durée de vie d’un véhicule électrique
En plus de tout cela, un autre rapport aurait démontré que la plupart des véhicules électriques avait une durée de vie bien inférieure que celle des véhicules à moteur à combustion. Sachant qu’il faudra changer plusieurs fois les batteries des véhicules, c’est aussi au niveau de la robustesse que le problème devient persistant. À ce niveau on finit aisément par comprendre toute la ruse des concessionnaires et de l’obsolescence programmée de leurs véhicules dits « propres ». La plupart d’entre eux ne sont pas censés rouler plus de 10 années de suite. Il y aura donc encore plus de déchets de la soi-disant technologie verte que la planète devra gérer malgré elle.
Les sources d’énergie
L’extraction minière du lithium se fait dans des déserts qui, jusqu’à présent, avaient été préservés de la pollution. On assèche encore plus ceux-ci en utilisant des millions de tonnes d’eau pour l’extraction du matériau principal de la dite « technologie verte ». Le drainage des acides miniers contamine toute l’eau des rivières la rendant impropre à la consommation. Ce minerai se trouvant toujours en association avec le sel, les compagnies internationales privées recherchent et exploitent dans le monde tous les aires possibles pour en extraire au meilleur prix. Le désert d’Atacama du Chili ou, 40 % de la production mondiale s’extrait chaque jour meurt petit à petit sous les yeux des soi-disant écologistes participant à cette grande hypocrisie planétaire.
40 000 enfants dans les mines
Une évaluation faite sur la base d’un rapport de l’ONU estimerait que plus de 40 000 enfants travailleraient dans des mines artisanales pour extraire différents matériaux pour la production de batteries dans le sud du Congo. Les producteurs de véhicules électriques participent donc largement au non-respect des droits de l’homme en payant des gouvernements pour faire travailler les enfants dans des conditions extrêmement dangereuses et sans équipement adéquat. L’implication des producteurs de véhicules dans l’exposition des enfants à de multiples risques physiques tant psychologiques ne doit pas être négligée. C’est une atteinte aux droits de l’enfant et une faute majeure des industriels de l’automobile.
Solutions
S’il existe de multiples solutions comme,risque de penser la plupart, pour ce qui est des transports en commun, la dépendance à circuler en voiture est bien réelle pour beaucoup. Cependant, cela fait depuis plus d’une trentaine d’années qu’il nous est rapporté, au moins tous les cinq ans, les prouesses de quelques ingénieurs éparpillés dans le monde qui « auraient trouvé une certaine solution ». Il existe des moteurs à combustion ne relâchant pas de CO2, comme il existe la possibilité de créer des voitures roulant à la force pneumatique de l’air. La question est, faut-il trouver des solutions ou obliger les industriels à proposer dans le meilleur du raisonnable les solutions les plus adéquates ? Il faudrait obliger les politiques à prendre le pas sur les décisions des entrepreneurs de l’automobile en les obligeant à tenir compte de certaines obligations morales et sociales auxquelles nous sommes soumis malgré nous. Parce que si l’on y regarde de près, nous ne possédons même plus de libre arbitre sur tout ce qui nous est proposé. Il faudrait aussi que nous soyons aptes à apprendre à sortir de certaines dictatures commerciales et à soumettre aux industriels l’obligation au droit commun comme au droit social et surtout aux droits de l’enfant.
Encore une fois, nous voici face à un gros dilemme. À chaque fois qu’une technologie s’annonce adéquate et conforme aux diverses normes écologiques, on se retrouve confronté à de multiples anomalies tant environnementales que sociales. Il est devenu presque impossible d’espérer pouvoir utiliser un appareil électronique quelconque sans pour autant se retrouver coupable et fautif malgré soi d’être complice d’une machination internationale. Quelle que soit l’avancée technologique que l’on nous propose, elle se fait toujours aux dépens de diverses calamités que l’on provoque par assentiment réciproques. Que ce soit socialement ou écologiquement, chaque nouveau véhicule porte le fardeau de malheurs d’innocents et d’une planète qui l’est tout autant.