Vacances écolo

Vacances et pollution :  séjours non écologiques

 

Les vacances et la pollution

Si la plupart d’entre nous portons un grand intérêt à passer de bonnes vacances, vu que, selon des sondages réguliers, se serait un des soucis le plus récurrent et majeur à la plupart de la population, il est rare de trouver, en dehors du budget, une réflexion réfléchie à propos de la pollution plausible ou même certaine que l’on pourrait provoquer sur les divers lieux et sites de vacances.

On compte chaque année par centaine de tonnes les déchets laissés par les vacanciers après leurs départs. Mais ce n’est pas tout. Divers produits, qu’ils soient cosmétiques ou non dégradables portent atteinte à la nature de façon insidieuse. Il est donc important de bien les connaitre.

Avant chaque départ et les quelques achats pour les vacances, sachez éviter les produits néfastes pour la nature et faites aussi un tri responsable sur les réels besoins de chacun d’entre vous pour éviter le superflu qui ne ferait qu’augmenter les montagnes de déchets qui s’accumulent et grandissent inexorablement.

Les différents polluants des vacanciers à la mer

120 millions de sacs plastiques sont distribués et dispersés sur tout le littoral français pendant les vacances. On peut dire qu’un bel effort est fait pour ce qui est de les regrouper. Pourtant, chaque vacancier laisse derrière lui l’équivalent de 2 litres de déchets dans le sable. En ne prenant pour exemple qu’un simple mégot. Il restera à peu prés 5 à 6 mois dans le sable avant de finir dans l’eau pour se dégrader intégralement qu’au bout de quelques années. Les déchets en plastique comme les bouées, les tongs et diverses autres choses provoquent la mort de plus de 100 000 animaux de diverses espèces sans compter les poissons.

Il s’avère aussi qu’une étude très sérieuse serait venu à la conclusion que les huiles solaires bloquant les rayons du soleil empêchent la photosynthèse du phytoplancton et de quelques plantes aquatiques. Elles sont devenues interdites dans certains pays comme le Mexique pour être remplacées par des baumes au minéraux.

Les sports nautiques comme le jet ski ou les scooters des mers ou une simple ballade sur une embarcation à moteur polluent largement l’eau de mer par le biais du rejet du carburant.

L’avion

Il n’est plus rare d’entendre cette fameuse phrase portant les termes « d’empreinte carbone » causée par les avions lorsque l’on veut pointer du doigt une personne connue se disant concernée par l’écologie. 3% des émissions mondiales de dioxyde de carbone sont dues aux grandes quantités de kérosène consommées par les avions. Ceux-ci rejettent l’équivalent de 360 grammes de CO2 pour chaque kilomètre de vol. Voici un apport conséquent pour le réchauffement climatique. Il est recommandé par certains ingénieurs affirmés et responsables de ne prendre l’avion qu’une seule fois par an pour ne pas dépasser le seuil maximal d’émission du CO2 dit « réglementaire » chaque année.

 

Partir en vacances dans des pays non écolos

Partir en vacances dans des pays non écolos est sans doute une façon de participer indirectement à la pollution de la planète. On pointe généralement du doigt des pays comme les USA, le Japon, la Chine, la Russie, ou l’Australie. Cependant, dans ce cas, on peut estimer qu’il y a deux façons de voir le problème planétaire de la pollution. Ces pays sont souvent des pays producteurs de biens ou de matières dont toute la planète est devenue consommatrice. Y aller est une façon de collaborer à la pollution planétaire par le simple fait de s’y faire recevoir. Mais aussi, y aller, c’est aussi contribuer un peu plus à la pollution déjà existante dans ces pays.

On ne va pas se laisser aller jusqu’à la décision d’un boycott total de ces pays.  D’autant que le problème de la pollution est souvent aussi d’ordre politique comme en Australie avec la pollution des terres aborigènes, le Japon avec le vidage des océans, ou en Russie avec les déchets nucléaires. Sans compter qu’il y a d’autres pays que l’on ne citera pas et qui sont reconnus pour polluer l’eau et les terres des petits peuples sans défenses. Il y va de la conscience de chacun pour faire le choix le plus juste.

 

La croisière s’amuse ! Non, pas vraiment.

Plusieurs cris d’alarme provenant de plusieurs ONG ont été relayés ces deux dernières années en ce qui concerne la pollution provoquée par les paquebots de croisières. Les cheminées des navires rejettent une fumée due à une consumation des fiouls lourds dont la teneur en soufre est 3500 fois plus importante que celle des voitures.  On estime qu’en une seule journée, l’émission de particules fines et de dioxyde d’azote d’un bateau de croisières serait l’équivalent de plus d’un million de voitures diésel. Sur certains ponts des navires de croisières, on a estimé que le taux de pollution de l’air était 2 fois supérieur à celui de la ville la plus polluée au monde. La fédération France nature et environnement (FNE) affirmait en 2015 que les bateaux de croisières étaient devenu un des plus grands fléaux pour la qualité de l’air et cela même à l’arrêt du fait des turbines des moteurs qui continuent de tourner pour l’alimentation électrique. En d’autres termes, une simple croisière équivaut à plusieurs années de pollution de vacanciers ayant choisi un autre mode de déplacement. Vu que le marché des croisières est en plein essor…

Certains vacanciers à la montagne

Les randonneurs, les promeneurs à vélo ainsi que les loueurs de caravanes sont les premiers montrés du doigt. On estime les déchets laissés par ceux-ci à plusieurs tonne chaque année. Dans certains sites très fréquentés, les structures aménagées pour le reversement et le traitement des déchets ne sont pas réellement favorables pour la nature et provoquerait même quelques dégradations néfastes et irréversibles. Au vu du nombre constant des vacanciers, le désastre écologique devient constant.

Cependant, c’est dans les cas de non-respect de certains sites par les vacanciers eux-mêmes qui provoquerait une réelle dégradation de la nature. Ils sont porteurs malgré eux d’une pollution qui se diffuse de diverses façons. Sans parler des déchets non dégradables et la pollution laissés par manque de conscience, il y aussi le bruit, le piétinement permanent, l’arrachage de diverses plantes et aussi le feu. La nature ne connait presque plus d’intimité et se retrouve sans cesse perturbée au point de voir certaines espèces de plantes communes et d’animaux disparaitre petit à petit à jamais.  L’écosystème devient de plus en plus fragile au fur et à mesure des visites répétées.

 

Prendre conscience en partant en vacances

A la simple lecture de cet article, on pourrait croire que tout le nécessaire a été fait pour se montrer rabat joie et culpabiliser ceux qui veulent essayer de prendre un peu de bon temps. Cela n’est pas du tout le principe. Nous vivons une époque charnière où, nous avons tous l’obligation de faire des choix allant dans le bon sens commun et ceci, au niveau planétaire. Nous devons juste ramener notre conscience à sa légitimité du simple fait que c’est notre terre qui nous le demande et notre humanité qui en dépend. Alors ?


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