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Pays les plus pollueurs , ces pays riches qui polluent

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Comment se calcule l’empreinte écologique

Beaucoup de pays ne respectent pas l’environnement. Cependant il est intéressant de savoir comment l’évaluation environnementale est comptabilisée. Il s’agit en premier de calculer et de mesurer les surfaces de production alimentaire en eau et en terres cultivables nécessaires dont chaque individu d’un pays consomme et d’en déduire les déchets générés. Cela s’appelle une empreinte écologique. Les surfaces sont calculées en hectares globaux (hag).

Les analyses des calculs de l’empreinte écologique d’un territoire servent à répondre à certaines questions afin d’analyser l’impact des pressions de l’humain sur l’environnement sous divers angles. Cela permet par la suite d’émettre quelques hypothèses sur les possibles régénérations de la terre jusqu’au facteurs limitants de celle-ci par rapport à la surexploitation de l’homme sur la biosphère. Il est possible ainsi de savoir si une partie du globe à la possibilité de renouveler ses ressources facilement.

 

 Le Japon 

C’est un pays qui, malgré tout ces efforts de préservation de son environnement, connait des consommations de ressources très importantes et de ce fait, l’empreinte carbone de cette région du monde est une des plus élevées. Le japon fait partie des plus gros émetteurs de CO2 au monde. Depuis quelques années, il se trouve à la 5eme place du classement international avec un taux de 4,2% d’émission annuel.

Cela s’explique en partie du fait de l’importante urbanisation due à la croissance démographique des 50 dernières années qui conduit à l’exploitation de ressources importantes. Mais il ne faut pas oublier que ce pays a été lourdement pollué. La première fois à cause des bombardements nucléaires de la seconde guerre mondiale. Et la deuxième fois, par la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima juste après un raz-de-marée. Même si l’on ne peut pas blâmer le Japon par rapport aux risques naturels, son empreinte écologique par personne est dans l’équivalent de 5 hag. La moyenne mondiale étend de 2,6 hag, on pourrait dire qu’ils sont juste en dessous du double du taux tolérable.

 

La Russie 

Le plus grand pays du monde, la Russie, qui est recouverte de 60 % de forêt, est aussi un très grand exploitant en ressources énergétiques.Entre autres, comme le pétrole, le gaz et l’aluminium. Mais c’est surtout par les émissions de gaz à effet de serre provoquées par les torchères de gaz brûlé et les incendies de forêts que l’on peut voir les effets de la destruction de la biodiversité de la nature dans cette région du monde. D’autant que, le passé soviétique n’ayant offert aucune chance à l’existence à une quelconque organisation écologique, il n’existe presque pas de politique de gestion des déchets et de recyclage dans ce pays. C’est pourtant un pays qui s’était engagé à l’approbation du protocole de Kyoto et s’était même engagé en 2015 dans le cadre de la COP21

L’empreinte écologique de la Russie varie dans les alentours de 6 hag, donc supérieure à la moyenne internationale de 2,6 hag. S’il persiste un excédent écologique, c’est surtout du fait de la décroissance économique qui, du fait du changement de régime,à partir des années 90,  se mettra à accroître sensiblement d’année en année. Il en résulte que le calcul de la bio capacité de chaque personne en Russie est d’environ 6,8 hag.

 

L’environnement aux USA

Les États-Unis est certainement le pays qui a connu ces deux derniers siècles un développement économique majeur basé particulièrement sur l’exploitation de ses propres ressources. C’est surtout par l’exploitation du pétrole et du gaz naturel qu’il a su fonder une domination internationale. Aujourd’hui, c’est le pays recensé comme étant le deuxième émetteur de dioxyde de carbone au monde, juste après la Chine.

Le calcul de l’empreinte écologique par personne est de 8 hag. Et ceci du fait du mode de vie des Américains et de leurs besoins constants de consommations de ressources. La bio capacité par personne aux États-Unis est d’environ 3,8 hag. On remarque cependant une certaine stabilité du déficit écologique depuis les années 70.

 

L’Australie

L’Australie est le pays qui a été recensé comme étant le huitième émetteur de gaz à effet de serre par habitant au monde. C’est pourtant un pays pour lequel l’OMS certifie ne pas dépasser un taux excédentaire de particules fines dans l’air du fait du faible taux de population du territoire. Ce pays premier exportateur de charbon au monde possède aussi un bilan carbone par habitant très élevé. On estime le calcul de l’empreinte écologique par personne en Australie à environ 6 hag. 65 % de l’électricité étant produite à partir des centrales de charbon, on peut estimer que la dépendance de ce pays par rapport à ce minerai le propulsera encore pendant quelques années comme étant l’un des pays les plus pollueurs du globe à cause de ses émissions de CO2. Les dernières estimations le plaçaient au 14e rang de l’échelle mondiale plus grand pollueur de la planète.

 

La Chine

La Chine est le premier émetteur de gaz à effet de serre sur la planète. Il devance les États-Unis depuis les années 80. La conséquence provient surtout de la surexploitation des ressources naturelles et du choix économique ainsi que du modèle de développement occidental donnant priorité à la croissance économique. 75 % de la production du bois mondiale est importée de Chine. L’empreinte écologique par personne en Chine est de 3,4 hag. En contrepartie, la bio capacité n’est plus que de 1 hag. C’est ce qui induit la Chine à subir un très fort déficit écologique depuis les années 70. Sur le plan environnemental, elle est classée 118 -ème au rang international. Selon une étude, les 10 villes les plus polluées au monde se trouveraient en Chine. Cela est certainement dû au développement trop rapide de ce pays qui a poussé à la consommation d’énergie primaire avec exagération et une consommation électrique fournie par les centrales électriques au charbon. C’est aussi le pays où on compte le plus de décès annuel par rapport à la pollution

 

 

Les pays qui polluent le plus par habitants

 

Il y a un fait qui est devenu récurrent. Lorsque l’on parle de pollution au niveau mondial, on ne parle que celle de l’émission du dioxyde de carbone. Comme si c’était la seule pollution qui concerne la planète. Il est vrai que le dioxyde de carbone est un problème planétaire. Selon certains scientifiques, il tendrait au changement climatique, au bouleversement social dans certains coins de la planète et de la vie animale un peu partout dans le monde. Il est donc intéressant, pour la globalité de ses effets, de regarder de plus près quels sont les pays les plus pollueurs de ce monde.

La plupart des données chiffrées des pays pollueurs proviennent du centre d’analyse et d’information sur le dioxyde de carbone du département de l’énergie des États-Unis. Ces données sont collectées auprès des agences nationales par la division statistique des Nations unies. Les rapports proviennent de l’agence internationale de l’énergie (AIE). Elles sont censées alerter les gouvernements en lançant des alertes à chaque dépassement du seuil qui ne finit évidemment pas de fluctuer selon certains intérêts financiers.

 

Le Qatar

Le Qatar tient le record du monde du pays le plus pollueur par habitants depuis 2013. Il dépasse les États-Unis et l’Europe qui sont restés au-dessus du pavé depuis le début du siècle dernier. Ce n’est pas la production des matières premières qui en fait un pays pollueur mais plutôt tous les produits d’importation consommés par les autochtones et tous les touristes de passage. Depuis que ce pays à immergé du sable du désert stérile, les constructions d’immeubles, toutes les nouvelles infrastructures, les innombrables voitures de luxe gloutonnes d’essence… contribuent à polluer cette région du monde depuis peu. Le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) en tonne métriques par habitant s’élève à plus de 42,7 T

 

Trinité et Tobago

 La république de Trinidad et Tobago est un État insulaire des Caraïbes, située dans la mer des Antilles et membre du Commonwealth. Ces ressources naturelles ont permis de développer une grande partie de l’industrie pétrochimique. C’est le premier exportateur de méthanol et d’ammoniac dans le monde. Son sol est assez riche. Pétrole, gaz et asphalte sont les premières ressources offrant une certaine richesse à ses habitants. Le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) en tonne métriques par habitant s’élève à plus de 37,6 T

 

Le Koweït

L’émirat du Koweït est un État du Moyen-Orient situé au nord de la péninsule arabique. C’est un des plus grands producteurs de pétrole même si l’on sait depuis quelques années que ces ressources commencent à tarir. 90 % des recettes publiques du Koweït proviennent du pétrole. Autant dire qu’il leur est nécessaire, étant donné que c’est un pays qui n’est pas ouvert au tourisme, de laisser encore pendant quelques années les derricks cracher leurs flammes et leurs fumées. Le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) en tonne métriques par habitant s’élève à plus de 35,5 T

 

Les Émirats arabes unis

Comme pour le Koweït, les Émirats arabes unis vivent essentiellement de leur gisement de pétrole et de gaz. C’est un pays du Moyen-Orient situé entre le golfe persique et le golfe d’Oman. C’est un pays qui, par le flux des millions de pèlerins annuels, devient un des plus grands pollueurs, de par ses multiples stratégies pour la gestion du pèlerinage. Le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) en tonne métriques par habitant s’élève à plus de 33,5 T

 

Antigua et Barbuda

La monarchie d’Antigua et Barbuda est un pays des Antilles qui, lui aussi fait partie du Commonwealth. C’est un tout petit territoire vivant essentiellement du tourisme. Sa pollution vient essentiellement des diverses importations et surtout du tourisme. Le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO2) en tonne métriques par habitant s’élève à plus de 21 T

 

La liste est longue et on pourrait citer beaucoup d’autres pays pour des manquements graves au respect des normes internationales antipollution.

L’Afrique serait selon les statistiques le continent le moins pollueur. Mais est-ce vraiment par volonté ou par manque d’opportunités ? Toujours est-il qu’il faut admettre que tant qu’il y aura de la demande, il y aura toujours plus de pollution sur cette planète qui nous est chère à tous. À quand la prise de conscience ?


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